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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 17:44

C’est cette sortie qui m’a posé le plus de plus de problèmes d’organisation ; en effet, presque tous les milieux ont été impactés par la sécheresse et de nombreuses plantes n’ont pas poussé ou ont disparu prématurément. Beaucoup d’arbres ont déjà des feuilles sèches depuis plusieurs semaines.

 

J’ai pu cueillir quelques spécimens dans un secteur dispersé dépassant la possibilité d’y organiser une sortie courte (Gras dans l’Ardèche, Comps, Uchaux, Grignan.

Avant de partir pour la sortie, observation des plantes cueillies hors de la zone prévue mais en pleine floraison :

Dittrichia graveolens (Inule fétide) odeur forte , rare cette année;

Dittrichia viscosa Inule visqueuse

Dittrichia viscosa  (Inule visqueuse) abrite un parasite de la mouche de l’olive;

Jacobaea erucifolius  (seneçon à feuille de roquette) floraison tardive, toxique, en particulier pour les équidés; Leontodon hispidus (Liondent hispide) très variable (certainement des sous espèces) ; Odontites viscosus (Odontites visqueuse) espèce méridionale tardive , odorante ; Quercus x auzandri (hybride Chêne kermès x chêne vert) spécimen de Malataverne ; Seseli tortuosum(Seseli tortueux) en limite nord, plus rare cette année  ; Succisa pratensis (= Scabiosa succisa) Floraison tardive, prairies fraîches.

Un circuit court a été improvisé tardivement auquel, à la dernière minute, j’ai rajouté une nouvelle visite de la station de Chênes kermés des Pessades à La Garde Adhémar qui se trouvait sur notre passage et que la majorité des participants n’avait pas vue.

Le nombre de participants dépassait la quinzaine.

Donc, premier arrêt pour voir la variabilité intéressante de Quercus coccifera. En général, c’est un arbuste de petite taille (un peu plus de 1 m). Là, sur une surface de moins de 1 ha, on a des arbustes qui en général forment (par drageonnement? un groupe de quelques dizaines de sujets (jusqu’à 50) et qui ont des caractères différents du type : cupules non hérissées, hauteur dépassant les 2 m, feuilles plus grandes et glands plus gros (30%). Vu un hybride de Quercus coccifera (Chêne kermès x Quercus ilex (Chêne vert) qui a pour nom Quercus x auzandri. Il est difficile cette année de se prononcer sur la stérilité de ce dernier et sur une population un peu haute, la sécheresse ayant provoqué des avortements prématurés des glands peu aprés leur formation.

Vu Prospero autumnalis (=Scillia autunmalis) Scille d’automne de la famille des Asparagaceae.

 

Prospero autumnale famille des liliaceae tela botanica flore de Coste

 

Direction le contre canal (ouest) du canal de Donzère-Mondragon. Au passage vu Alnus glutinosa  ( Aulne glutineux ou Verne) qui a déjà ses pièces florales mâles et femelles formées qui fleuriront en fin d’hiver et Morus alba (Mûrier blanc) naturalisé , introduit en France au XVème siècle pour nourrir les vers à soie.

Dans la partie surélevée, donc très sèche, recherche de Onopordum illyricum (Opnopordon d’Illyrie),

en limite nord d’extension. Ressemble à Onopordon acanthifolium que nous verrons à Donzère ; en diffère surtout par ses feuilles basales plus étroites. Complètement sec à cette époque de l’année, il est ici en compagnie (tout aussi desséchées) de : Scolymus hispanica (Chardon d’Espagne),

Carthamus lanatus (Carthame laineux)

Carthamus lanatus Flore de coste Tela Botanica

et de Cirsium ferox (Cirse féroce) que, bien que peu fréquents nous notons souvent.

Cirsium ferox asteraceae Photo Fabienne C.

Nous regroupons généralement toutes ces plantes fortement épineuses sous le vocable de « chardons »). Au même endroit, quelques Lepidium gramnifolium (passerage à feuilles de graminées) (que nous retrouverons au pied du Rocher de Pierrelatte)

Un petit passage au bord de l’eau : Ludwigia grandiflora (Jussie) invasive très problématique des milieux humides depuis les années 80 ;

Nastursium offinale (Cresson) ; Veronica anagallis-aquatica (véronique aquatique ) (rappel : les Véroniques sont maintenant des Plantaginaceae) ; Mentha spicata (ou longifolia) (Menthe en épis ou à feuilles longues

; Cyperus eragrostis (souchet robuste) famille des Cyperaceae 

; Phalaris arundinaceae (Alpiste faux roseau), très grande graminée à floraison estivale.

Dans ce milieu et à d’autres saisons, nombreuses espèces intéressantes.

 

Arrêt dans Pierrelatte, pas loin du Rocher. Ce rocher du Crétacé (Bédoulien) appartient à la même formation que le massif du Moulon et les roches où nous observions les chênes kermès en début de sortie. Un site de la même époque est situé dans le lit du Rhône à l’Ouest de la ville.

A côté d’une boulangerie, une station de Dysphania ambrosioides (= Chenopodium ambrosioides ) (Chénopode fausse ambroisie) , plante très parfumée, assez rare localement.

Dans les rues : Euphorbia prostrata (euphorbe prostrée) invasive récente (quelques décennies)

et au pied du rocher, nous revoyons Lepidium graminifolium que nous avions trouvé au bord du Canal.

 

La troupe restreinte s’est retrouvée au sud de Donzère, dans une friche (en cours d’urbanisation?) : il y a là une partie de la zone de Donzère (10 ha environ) où on trouve Ambrosia psilostachya (Ambroisie à epis grêles), espèce vivace qui fleurit longtemps (jusqu’à décembre), qui ne se répand pas en dehors de cette zone. Elle a été repérée ici en 2007, mais elle a pu être confondue avec Ambrosia artemisiifolia, espèce annuelle très fréquente. Elle figure sur l’arrêté préfectoral qui oblige à la destruction de ces espèces dont le pollen est fortement allergène. Nous trouvons au même endroit 2 armoises : Artemisia vulgare (Armoise commune) et

Artemisia annua (Armoise annuelle) très aromatique ; elle contient de l’Artémisine qui est (ou a été) utilisée pour la lutte contre le paludisme (il y a eu des phénomènes de résistance du plasmodium à ce traitement). Le pollen de ces deux espèces est allergène, mais moins que celui de l’Ambroisie. Présence de Senecio inaequidens (Seneçon du Cap ou de Mazamet) plante très invasive d’implantation assez récente : en provenance d’Afrique du Sud comme son nom l’indique en passant par Mazamet où elle est arrivée dans des peaux de mouton. A détruire. Il reste sur la station des plantes sèches de Onopordum acanthium (Onopordon à feuilles d’acanthe) qui atteignent les 2 m.

 

Nous ne sommes pas allé voir 2 stations que j’avais prévu de visiter  pour 2 plantes emblématiques : Donzère au bord du Rhône côté est pour Symphyotricon subulatum var. squamatum (= Aster squamatus) (Aster écailleux) (cette espèce est citée dans la Flore de la Drôme ; elle remonte doucement le long des fleuves et rivières) ; les Granges Gontardes, dans les vignes du Bois des Mates pour Iberis intermedia subsp violetti (Y-a-t-il plusieurs espèces ? Les dates de floraison des plantes de la région s’étalent de Juillet à Octobre ! et les milieux sont variables…)

 

 

 

 

 

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23 septembre 2019 1 23 /09 /septembre /2019 13:32

NOTE SUR LES PYRUS      14.09.2019    Monique F.

 

Rencontrés lors de la sortie botanique du 7 septembre 2019 sur la commune de Montjoyer

 

Sur un même chemin, nous avons vu une quinzaine de Pyrus.

 

Pour les déterminer précisément, il faut savoir qu’il existe plusieurs espèces de Pyrus en France :

 

Le poirier cultivé est Pyrus communis L. , avec 2 sous-espèces sauvages :

 

  • Pyrus communis sbsp communis (souvent issu de plantations anciennes)

 

  • Pyrus communis sbsp pyraster, communément appelé Poirier sauvage

 

Autres poiriers sauvages (1) :

 

  • Pyrus cordata : Poirier à feuilles en cœur : répartition sur la façade atlantique, jusqu’en Ile-de-France

 

  • Pyrus spinosa (ex Pyrus amygdaliformis) Poirier à feuilles d’amandier.

 

Dans notre région, seuls 2 de ces poiriers sauvages sont présents :

 

Pyrus communis sbsp pyraster, communément appelé Poirier sauvage

Pyrus spinosa (ex Pyrus amygdaliformis) Poirier à feuilles d’amandier

 

Ci-dessous, le tableau comparatif des deux espèces souligne que la feuille est l’organe le plus distinctif entre les deux Pyrus.

 

Néanmoins, si la distinction est évidente sur le papier, c’est une autre affaire sur le terrain. En raison des hybridations possibles, de la nature du terrain et des conditions climatiques locales, les feuilles et les fruits peuvent présenter une très grande variabilité, ainsi que le montre la collecte de fruits réalisée ce jour

 

René Roux réalise actuellement une étude sur cette variabilité.                           

 

COMPARATIF DES DEUX PYRUS

Caractères

distinctifs

Pyrus communis  spyraster Pyrus  spinosa

Taille

arbuste-petit arbre,8-20 m à houppier conique

arbrisseau ou arbre 3-6 m

Feuillaison

caduque

Caduque9

Jeunes rameaux

rigides, parfois terminés par une épine

épineux

Bourgeons

glabres

tomenteux

Feuilles

alternes

long pétiole

 

limbe ovale ou arrondi, en pointe au sommet

 

très luisante à la face supérieure

alternes

pétiole 2-6 fois plus court que le limbe

limbe lancéolé ou elliptique spatulé

feuille formant un angle aigu

d’abord pubescente dessus, tomenteuse dessous,

puis finalement

glabres sur les deux faces

Fruit

petite poire âpre 3-4 cm

petit fruit subglobuleux

Caractère indicateur  autoécologique

espèce mésohygrophile, à très large amplitude

mésoxérophile

Répartition

toute la France, sauf Nord et région méditerranéenne, jusqu’à 1200 m

région méditerranéenne et Corse, jusqu’à 1700 m

     
     
CR sortie botanique du 7 septembre 2019 vu par Fabienne C.

Rosa micrantha -Pédicelles glanduleux -Styles glabres ou peu velus -Fleurs petites, roses- clair -Sépales caducs -odeur de pomme -Massifs montagneux à partir de 500m -Beaucoup de variabilités, difficile de le distinguer de rubiginosa

 

Rosa rubiginosa -Fleurs rose vif -Styles velus- laineux -Sépales +- persistants -feuilles 5 à 7 folioles dentées Face inf. couleur rouille -odeur de pomme -fruits rouges gardant ses sépales au sommet -Massifs montagneux à partir de 500m -Plus rare que Micrantha

 

Rosa pouzini -Folioles génér. glabres bordées de deux dents doubles glanduleuses odeur de résine -Pédicelles glanduleux -Fleurs petites rose vif -Styles glabres -aiguillons longs et fins

 

Rosa agrestis -Fleurs blanches -styles glabres -folioles glanduleuses en dessous, en coin à la bases -Le rosier le plus répandu des friches sèches et ensoleillées -Jusqu'à 500m pas de variations morphologiques -au-dessus de 500m possibilité d'avoir un feuillage + grand, des Fleurs + pâles, des styles velus

 

Rosa marginata (jundzillii) Ex: trachyphylla -feuillage glabre ou peu velu, vert foncé -glandes rougeâtres sur les folioles -odeur de résine -aiguillons fins et droits -Fleurs rose vif -fruits en poire -Calice et pédoncules glanduleux -espèce rare - stations découvertes par René Roux: Uchaux, Marsanne, Montjoyer

 

Malus sylvestris Pommier sauvage -flles rondes Rosaceae

 

Sorbus domestica Sorbier domestique Rosaceae

 

Prunus mahaleb Bois de Sainte- Lucie Rosaceae

 

Crataegus monogyna Aubépine à 1 style Le fruit, comestible, appelé "cenelle" Renferme un seul noyau Rosaceae

 

Pyrus spinosa Poirier amandier -épineux -feuilles (jeunes)tomenteuses glabres en été -nervures à angles très aigus -limbe 2 à 4 x la longueur du pétiole Rosaceae

Pyrus communis subsp.pyraster Poirier sauvage Rosaceae

 

Pinus sylvestris Pin sylvestre Aiguilles courtes, vrillées -tronc orangé pinacea

 

Salix alba Contient de l'acide salicylique salicaceae

 

Cornus sanguinea Cornouiller sanguin -Feuilles oppos. à nervures acrodromes -Jeunes rameaux rouge sanguin si au soleil -Fruits non comestibles Cornaceae

 

Clematis flammula Clématite brûlante -Feuilles petites, lancéolées, piquantes au gout -plante ligneuse, grimpante, odorante, actuellement en fleur Ranunculaceae

 

Scabiosa triandra Scabieuse à 3 étamines Soies courtes Caprifoliaceae

 

Cirsium ferox Cirse féroce -Fleurs blanches -Tous les cirses ont des papilles plumeuses Asteraceae

Molinia caerulea Molinie bleue -plante typique des lieues humides

 

CR sortie botanique du 7 septembre 2019 vu par René R.

 

Maintenue en matinée pour cause de températures encore élevées l’après-midi, c’est avec un froid relatif que cette sortie a commencé.

 

Une petite escale à La Garde Adhémar (Val des Nymphes), c’est par une station de Achnatherum bromoides (Stipa bromoides) que nous débutons. Rappel : cette espèce méridionale qui avait échappé à l’inventaire de la flore de la Drôme jusqu’aux années 2010 a été trouvée depuis,  dans 7 ou 8 stations en Drôme et Ardèche.

Au passage, on a pu voir des « bassins » creusés dans la roche qui servaient peut être à fouler le raisin au néolithique.

 

Direction Montjoyer, sur le chemin des éoliennes de Rochefort en Valdaine, chemin qui fait la limite entre les 2 communes. Nous avons observé Cirsium ferox, Cirsium vulgare , 2 grands sujets de Rosa avec une base génétique R. pouzinii, mais peut être croisé avec R. canina : l’un des arbustes avait des feuilles velues, l’autre des feuilles glabres ; les 2 avaient des pédicelles glanduleux. Vu un Rosa agrestis (Feuilles glanduleuses et pédicelles glabres ; Rosa marginata, belle station d’une dizaine de sujets à gros fruits rouge foncé, des feuilles glanduleuses, des pédicelles hispides-glanduleux (R. marginata s’est appelé successivement R. Jundzillii, puis R. trachyphylla et enfin R. marginata ; Pour le PIFH, il n’existe pas et les cartes n’indiquent plus la présence locale de R. trachyphylla .)

Je rappelle qu’il existe en période pluvieuse, au nord du chemin des mares temporaires où il avait été vu Ophioglossum vulgatum ; il n’est pas étonnant d’y trouver quelques Molinia caerulea, graminée de milieux humides.

 

Nous reprenons la descente sur Montjoyer et la première halte se fait en face d’un pommier, arbre de 3/4 mètres avec quelques fruits assez petits  (Malus sp) ; à côté se trouvaient plusieurs poiriers présentant des feuilles très différentes, et pour ceux qui avaient des fruits, des calibres variables Je laisserai le soin à Monique François de commenter les observations que nous avons faites des arbres de ce genre sur presque 1 Km. Néanmoins, j’insisterai sur la richesse de la diversité que l’on voit dans cette population ; je prépare une note sur la mesure des caractères qui me paraissent intéressants : poids des fruits, longueur, largeur, longueur du pétiole pour les feuilles, hauteur de l’arbre….

 

Dans la haie qui borde un champ de lavande, nous avons vu de beaux spécimens de Prunus spinosa avec beaucoup de fruits, Crataegus monogyna, Rosa pouzinii, et Rosa rubiginosa (= Rosa micrantha avec des styles velus ; a noter que pour Flora Gallica, il n’y a qu’une espèce pour les 2 types).

 

Au retour de la sortie, nous avons fait  deux  haltes : une sur le plateau à l’ouest du village, en bordure de route. Des Rhamnus saxatile (Nerprun des rochers) sont avec les chênes verts et les genévriers les arbustes qui sont encore verts. Les chênes pubescents accusent les effets de la sécheresse (feuilles sèches). Un peu plus loin, dans la descente vers Grignan, c’est une autre « variété » de Rhamnus saxatilis que nous observons : arbustes d’un peu plus de 2 m (contre 1 m pour les précédents) au feuillage très fourni et très vert. J’étudie cette population depuis 3 ans ; elle me paraît différente de celle du plateau.

 

 

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 17:36

 

La sortie s’est déroulée sur cinq milieux différents : Fossé humide, mattoral (garrigue calcaire), terrasses alluvionnaires et lit majeur du Rhône.

Premier arrêt pour voir Cyperus longus (inflorescences très longues avec des spathes démesurées) c’est une espèce assez rare ; à proximité, Pastinaca sativa subsp urens ? (Panais)…, Lactuca seriola (une des meilleures salades sauvages) très grandes dans la station, quelques Thypha latifolia (que nous retrouverons dans la plaine de Pierrelatte) et bien sûr des Roseaux  (Phragmite australis) (certainement la graminée la plus répandue au monde) ; alentours, quelques «touffes » de Canne de Provence (Arundo donnax), une des rares poacées ligneuses avec le Bambou.

Dans la garrigue de la Garde Adhémar, nous avons observé les caractères de quelques populations de chênes kermès et des hybrides éventuels liés à cette espèce. L’attention s’est d’abord portée sur un arbre à 2 troncs , de plus de 3 m de haut, aux feuilles dentées, vertes sur les 2 faces et apparemment stérile : l’hybride entre le chêne kermès et le chêne vert a pour nom : Quercus x auzandri ; à côté se trouvait une dizaine d’arbustes dépassant peu les 2 m ressemblant à Q. coccifera, mais dont les cupules étaient lisses ; A une centaine de m. une « population » d’une cinquantaine de sujets homogènes forme un bosquet d’environ 15 m x 8m : ces plantes présentaient les caractère suivants : Glands et feuilles plus grands (et gros) que les Q. coccifera voisins (des statistiques faites les années précédentes montrent des différences de l’ordre de 30%) ; la hauteur des arbustes atteint parfois 3 m ; présence de glands bien formés et verts . 500 m environ plus à l’ouest on trouve une population de sujets atteignant 4 m, avec des feuilles plates dont les glands de l’année sont secs, quelques glands poussant sur du bois de 2 ans sont verts. Des populations de petits sujets souffrent de la sécheresse et on peut voir sur certaines des glands secs en grand nombre (sécheresse ou stérilité?). Par contre, les Pistachiers térébinthes (Pistachia terebenthus) se portent bien, presque mieux que les Nerpruns alataterne. Vu aussi quelques nerpruns saxatiles, en général assez petits dans la station (à Montjoyer ils atteignent 2 m de hauteur.

 

Prés de l’Aérodrome de Pierrelatte (qui est en grande partie sur la commune de la Garde Adhémar, on a une sorte de « steppe » dans laquelle nous avons noté : des touffes de Brachypodium phoenicoides, des Centaurea calcitrapa, Centaurea solsticialis , Eringium campestre (Chardon roulant) de la famille des Apicaeae, Echinops ritro (Chardon bleu), famille des asteraceae ; Scabiosa artropurpurea subsp maritima reconnaissable à ses grandes arêtes (elle fait partie maintenant de la famille des Caprifoliaceae après avoir été classée dans celle des Dispsacaceae ; elle était nommée Sixalix atrropurpurea maritima dans la flore de la Drôme : cas d’école !….). Dans les bordures de parcelles : Rosa agrestis et Rosa micrantha.

Au sud des pistes avions et planeurs (séparées) on s’est arrêté pour voir Echium asperinum et Cirsium ferox, plantes assez rares ; au passage nous avons noté Falcaria vulgaris , Apiaceae aux feuilles particulières

(Intermède ornithologique: en bout de piste planeur (à 1 km de nous environ), nous avons vu ce que nous avons pris tour à tour pour un troupeau de moutons, des mouettes ; des goélands, et même des outardes ; jusqu’à ce que des… oiseaux assez gros prennent leur envol, et que l’on identifie enfin des cigognes qui avaient certainement passé la nuit sur la piste planeur.avant de reprendre en tournoyant pour prendre de la hauteur la route du sud …. Migration précoce nous a dit Fabienne.)

 

Direction la plaine ouest de Pierrelatte. Petit arrêt en bordure de champs cultivés : des Thypha latifolia (feuilles larges) et Typha augustifolia (feuilles étroites) dans un fossé avec de l’eau au fond. Dans les chaumes d’un blé dur, des Sorghum halepense (Sorgho d’Alep) parent des sorghos cultivés que nous verrons dans les champs alentour, Ambrosia artemisiifolia, qui commence à fleurir, au moins au niveau des fleurs mâles (pollen) (nous essayons de voir les fleurs femelles (graines) qui sont encore très petites (rappel : les graines ne se déplacent pas naturellement, ni par le vent ou les animaux, seul l’homme intervient dans leur dissémination...)Rappelons qu’il existe deux espèces localement : celle déjà citée et une, vivace et qui se déplace peu : Ambrosia psiloschachya que l’on trouve à Donzère.

 

Les bords du Rhône : nous sommes là sur le « vieux » Rhône, le plus gros du débit passant par le canal ; des interventions structurantes ont été entreprises par la CNR depuis quelques années. Le lit du fleuve a été modifié ainsi que les berges ; un panneau d’information situé prés du Pont de Bourg St Andéol résume les travaux.

Il faudrait faire une comparaison sérieuse (que je suis plus en mesure de réaliser) entre les inventaires que j’ai faits il y a 15/20 ans et ceux d’aujourd’hui. J’ai l’impression d’une perte ou d’une raréfaction de certaines espèces, mais je n’ai pas de notes assez précises de l’état actuel de la flore aussi bien du lit que des berges du fleuve.

Ce qui frappe de loin, c’est la présence importante (en pleine fleur) de la Jussie (Ludwigia peploides de la famille des Onagraceae) ; plante invasive qui prend la place des espèces locales à détruirne. Présence également très visible de la laîche des marais (Carex acutiformis de la famille des Cyperaceae), plante très commune. La salicaire (Lythrum salicaria , famille des Lythraceae) est en pleine floraison (rouge) ; la Lysimaque (Lysimachia vulgaris, famille des Primulaceae) a fini sa floraison et il ne subsiste que les fruits globuleux ; vu une belle plante de Galega officinalis (Fabaceae) qui est à la fois en fleurs (mauves) et en fruits (gousses très fines ; l’armoise annuelle (Artemisia annua), plante d’introduction naturelle récente (elle arrive du Nord) a un parfum fort (c’est un anti-paludéen, mais il semble que le plasmodium soit devenu résistant à son principe actif:l’artémisine) ; il n’a pas été possible de nommer les « aster » présents (il faut attendre la floraison pour les identifier) ; au passage, nous avons noté beaucoup d’Artemisia vulgaris, Cyperus eragrostis, famille des Cyperaceae, Schoenoplectus tabernaemontani, Cyperaceae également, des Juncus du groupe articulatus, famille des Juncaceae.

Parmi les arbres, les arbustes et les lianes (qui sont un peu éloignés du fleuve),remarquons la présence d’un arbuste invasif : Amorpha fructicosa famille des Fabaceae, qui monte. Acer negundo, érable à feuilles composées fait aussi partie des invasifs ainsi que les vignes américaines qui ont servi de porte-greffes pour la lutte contre le phylloxera . Les saules sont au moins au nombre de 3 ; Salix viminalis, saule des Vanniers aux feuilles trés longues, Salix alba et peut être S. triandra aux petites feuilles veloutées dessous, et Salix purpurea aux feuilles opposées. L’aulne glutineux (Alnus glutinosa) est très fréquent dans ces milieux ainsi que les peuplier blancs (Populus alba) et peupliers noirs (Populus nigra) (Je rappelle que le peuplier dit d’Italie, au port dressé, vient d’Afghanistan et appartient à cette dernière espèce).

Nous n’avons pas recherché de plantes dans le lit du Rhône, mais j’ai un inventaire et des photos réalisés au cours des précédentes et nombreuses sorties que je vous communiquerai quand j’aurai réalisé une note synthétique.

 

 

 

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 17:37

Nous étions le long du chemin du parc éolien situé sur la commune de Marsanne à la limite de la commune de Mirmande située au Nord. Le fond géologique, comme presque tous les bois de Marsanne appartient à l’étage du Bédoulien (Crétacé). On a par endroit une végétation légèrement acidicline (Fougère aigle, houlque laineuse, Dianthus armeria ...) Avant l’installation du parc éolien, il existait un chemin forestier où, me semble-t-il, la diversité des espèces était plus faible ; l’ouverture relative du milieu a peut-être été bénéfique... Nos observations ont été faites majoritairement sur des sols « remaniés ». La forêt de Marsanne est célèbre pour ses jonquilles cueillies en grande quantité après l’avoir été pour son muguet.

  • Agrostis stolonifera,Agrostide blanche , Poaceae, Floraison tardive;
  • Ambrosia artemisiifolia, Ambroisie à feuilles d’armoise, Asteraceae, Allergène par le pollen. Contrairement aux idées reçues, l’espèce n’est pas invasive, sa graine tombant sur place, elle n’est donc pas transportée par les animaux ou le vent ; c’est l’homme le principal vecteur, par les outils agricoles ou les moyens de transport.
  • Artemisia campestris, armoise des champs, Asteraceae, pollen allergène, mais pose moins de problèmes que l’Ambroisie;
  • Artemisia vulgaris, Armoise commune, Asteraceae, très variable (le Génépi, l’absinthe, l’arquebuse sont à base de plantes du genre Artemisia... Artemsia annua a été utilisé dans la lutte contre le paludisme ; il semble qu’il y ait maintenant des résistances du parasite à la matière active (artémisine);
  • Atropa belladonna, Belladonne ; Solanaceae, très toxique ;
  • Brachypodium phoenicoides, Brachypode de Phénicie, Poaceae,
  • Brachypodium sylvaticum, brachypodes des bois , Poaceae, ;
  • Brachypodium pinatum, Brachypode penné, Poaceae;
  • Campanula trachelium, Campanule à feuilles d’ortie , Campanulaceae ;
  • Clinopodium vulgare, calament clinopde, Lamiaceae, variabilité importante;
  • Centaurium erythrae, Centaurée, Gentianaceae ;
  • Centaurea jacea, Centaureée jacée, Asteraceae, très variable ;
  • Dianthus armeria, oeillet ,Caryophyllaceae, espèce que l’on trouve plutôt en sols acides ;
  • Coronilla varia (ex securigera varia), Coronille bigarrée , Fabaceae,
  • Corylus avellana, Noisetier, Betulaceae ;
  • Crataegus monogyna, Aubépine , Rosaceae ;
  • Digitalis lutea, Digitale à petite fleur , Plantaginaceae;
  • Dioscorea communis (ex Tamus c.), Herbe aux femmes battues , Dioscoreaceae ;
  • Erigeron annuus, Vergerette annuelle , Asteraceae ;
  • Fagus sylvatica, Hêtre , Fagaceae ;
  • Fraxinus exelsior, Frêne, Oleaceae ;
  • Galium odoratum , Aspérule odorante , Rubiaceae ;
  • Geum urbanum, Benoîte commune, Rosaceae ;
  • Holcus lanatus, Houlque laineuse , Poaceae ;
  • Hypericum montanum, Millepertuis des Montagnes , Hypericaceae ;
  • Hypericum perfoliatum Mille pertuis perfolié ,Hypericaceae ;
  • Ilex aquifolium, Houx, Aquifoliaceae ;
  • Jacobaea vulgaris , séneçon Jacobée ;
  • Lactuca muralis, laitue des murailles (ex mycelis m.) Asteraceae ;
  • Lotus corniculatus, Lotier corniculé, Fabaceae, variable en particulier pour la couleur des fleurs ;
  • Melampyrum sylvaticum, Mélampyre des bois, Orobanchaceae ;
  • Trigonella alba (ex Melilotus alba), Mélilot blanc, Fabaceae ;
  • Plantago lanceolata, Plantain lancéolé, Plantaginaceae ;
  • Plantago major, Grand plantain , Pantaginaceae.
  • Poa némoralis, Pâturin des bois, Poaceae :
  • Polygonatum multiflorum, Sceau de Salomom, Asparagaceae ;
  • Prenanthes purpurea, Prénanthe pourpre Asteraceae ;
  • Prunella vulgaris, Brunelle commune , Lamiceae ;
  • Prunus avium ; Cerisier des bois, Rosaceae ;
  • Pteridium aquilinum, fougère aigle, Pteridaceae ;
  • Quercus pubescens, Chêne blanc, Fagaceae ;
  • Réseda lutea, Resedaceae ;
  • Rosa marginata, Rosier des landes Rosaceae ;
  • Rosa x naumani (hybride de R. marginata et de R. canina ? Rosaceae ;
  • Salix alba, saule blanc, Salicaceae ;
  • Salix caprea , Saule marsault, Salicaceae ;
  • Senecio inaequidens Séneçon du Cap, Asteraceae , plante invasive à détruire;
  • Sorbus domestica, cormier, Rosaceae (le Sorbier des oiseaux ,qui lui ressemble, ne pousse pas
  • dans la région);
  • Scrophularia nodosa, scrofulaire noueuse, Scrophulariaceae ;
  • Solanum dulcamara, Douce-amère, Solanaceae ;
  • Stachys sylvatica, Epiaire des bois, Lamicaeae ;
  • Stachys recta, Epiaire droite, Lamiacea,
  • Trifolium medium,Trèfle flexueux Fabaceae ;
  • Trifolium ochrolecon, Trèfle beige, Fabaceae
  • Trifolium rubens,Trèfle pourpré Fabaceae,

Il y a beaucoup de plantes présentes sur la station que nous n’avons pas notées : Rosa arvensis et
Rosa canina, Luzula sp, Luzernes et quelques graminées. Vous pouvez retrouver les inventaires par
commune sur le site du PIFH et les cartes sur les sites du PIFH et de Si Flore

René Roux

 

Sortie à Marsanne le 6 juillet
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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 18:28

 

Par René Roux qui a guidé la sortie

La sortie s’est déroulée sur le plateau de Montjoyer à la limite de Rochefort en Valdaine (où est situé le radar militaire). On est en limite nord du plateau oligocène (3ème époque du tertiaire qui va de -34 à -23.5 millions d’années) qui repose en partie sur du turonien (secondaire -91 à -88 millions d’années).Il descend en pente douce jusqu’à la Berre. On retrouve cette même formation à L’Est de la Garde Adhémar et au Nord-Est de Donzère.

  Le sol est calcaire, très caillouteux avec des dalles affleurantes entrecoupées de marnes blanches.

 La végétation est calcicole avec toutefois quelques îlots décalcifiés marqués par une végétation un peu plus acidicline.

 Du point de vue climatologique, on est en limite nord de la région méditerranéenne.  Sur ce plateau, on dénombre environ 400 espèces différentes dont 4 sont protégées (Cytisus elongatus, Danthonia alpina, Neotinea tridentata, Noccaea praecox).

Ce milieu que l’on pouvait qualifier de « Lande à buis » où cette dernière espèce était dominante vient de se subir un bouleversement suite aux attaques de la Pyrale du buis. On voit beaucoup de plantes qui repartent au niveau de leur base (moins au niveau des parties aériennes). Il est possible que l’insecte continue à faire des dégâts selon un cycle  qui n’est pas encore connu. Momentanément, les espèces présentes sur place peuvent bénéficier de ce l’on peut considérer comme une ouverture plus ou moins importante du milieu et en être favorisées.

Nous avons vu, par ordre alphabétique :

  1. Aethionema saxatilis Brassicacée petite et peu fréquente ;
  2. Amélanchier ;
  3. Anthyllis vulneraria (Vulnéraire) les plantes de la station sont rouges ; espèce variable
  4. Aphyllanthes monspelliensis (Aphyllanthes de Montpellier) plante emblématique de la garrigue (famille des Asparagacees)  
  5. ;Arabis planisiliqua (arabis à siliques plates) caractère principal : poils à la base de la tige qualifié de « médifixes » = en T ; présente une certaine variabilité ; proche de A. hirsuta 
  6. Biscutella laevigata (Biscutelle commune) genre complexe et variable ;
  7. Ci-dessus :Bombycilanena erecta (cotonnière dressée) espèce protégée dans plusieurs région malgré sa relative abondance 
  8. Carduus nigrescens (Chardon noircissant) fréquent ;
  9. Cerastium arvense (Céraiste des champs) plante assez grande à grosses fleurs ; assez communes dans la station 
  10.  Cerastium pumilum petite plante très fréquente sur calcaire;
  11. Centaurea paniculata (Centaurea en panicule) Fleurs violettes (rarement blanches) fréquente ; 
  12. Clematis vitalba (Clématite des haies
  13. Coronilla minima  (Petite coronille) 7 folioles un peu grasses ; la sous espèce lotoides  est plus grande et plus ligneuse ; on la trouve sur marnes et sur sables 
  14. Crepis albida station isolée, les plus proches à St Remèze et Vercors ;
  15. Crupina vulgaris (Crupine commune), astéracée méridionale ;
  16.  Cytisophyllum sessilifolium (Cytise à feuilles sessiles) très fréquente;
  17. CI-DESSUS Erysimum nevadense subsp collisparmum  (Vélar de Provence) très fréquent.
  18. Euphorbia flavicoma  (euphorde à têtes jaunes) se présente sous deux formes : une à feuilles glabres, l’autre à feuilles velues ;
  19. Genista pillosa (Genêt poilu) (reconnaissable à son duvet abondant sur la carène) très abondant, surtout cette année 
  20.  Genista puchella subsp villarsiana (Genêt de Villars), petite espèce des crêtes ventées, assez rare ;
  21. ; Geranium colombinium (Pied de pigeon) feuilles très découpées, fleurs moyenne roses clair ;
  22. Globularia bisnagarica (Globulaire commune)  beau bleu ! Famille des Plantaginacées
  23. Helianthemum italicum,Héliatemum canum , ces deux espèces de la famille des Cistacées se ressemblent et se trouvent parfois dans les mêmes milieux , italicum est moins velu ; elle est la plus abondante des deux sur le plateau ;
  24.  Helianthemum appeninum, fleurs assez grandes et blanches ;
  25. Hyppocrepis emerus (ex Coronilla emerus) reconnaissable à la base de l’étendard détaché de la fleur, feuilles à 7 folioles ;
  26. Koeleria valesiana (Kolérie du Vallais ; herbe à chausettes) graminée bien adaptée aux situation sèches ;
    CI-DESSUS: Lactuca perrenis
  27. ; Linum narbonense (Lin de Narbonne) assez fréquent 
  28. Malus sylvestris (Pommier sauvage) variabilité dans la grosseur des fruits ;
  29. CI-DESSUS: Ophrys insectifera  (Ophrys mouche )  Rare dans la station ; déjà notée à Citelle 
  30. Pinus sylvestris (Pin sylvestre) tronc rougeâtre ; petites pommes ; le plus commun des pins du secteur 
  31. Polygala vulgaris (Polygale commun ) l’espèce présente sur la station a des fleurs mauves (elles peuvent être bleues ou blanches) ;
  32. Potentille verna (Potentille précoce) variable ;
  33.  Poterium sanguisorba (Pimprenelle)  quel nom pour notre  pimprenelle si connue ! (famille des Rosacées) parfois divisée en sous-espèces;
  34. Prunus Mahaleb (cerisier de Ste Lucie)
  35.  Pyrus sp (Poirier) certainement plusieurs espèces ; souvent épineux ; feuilles plus ou moins longues et velues ;
  36.  Rhamnus alaternus (Nerprun à feuilles alternes) , feuilles persistantes, floraison précoces, attire les abeilles ;
  37. Rhamnus saxatilis  (Nerprun des rochers) feuilles caduques, floraison mai (profite de l’affaiblissement des buis pour se développer ;

    Rosa spinosissima (ex R. pimpinellifolia) (Eglantier pimprenelle) très belle station un peu isolée de celles , plus montagnardes environs (Lance, Ventoux, Dent de Rez) ;

  38. Rosa micrantha (églantier à petites fleurs) Feuilles, pédicelles et fruits glanduleux à odeur de pomme verte
  39. ; Rubus canescens (ronce tomenteuse) (feuilles velues sur les 2 faces) 
  40. Sedum sediforme (Orpin de Nice)? ou bien est ce Sedum ochroleucum (Orpin à pétales dressés) ?
  41. Valerianella dentata (ex V. morisonni) (mâche) petite plante : identifiable par le fruit pointu et velu ;
    Senecio gerardi(ex Senecio doronicum subsp gerardii ) (Séneçon de Gérard)  plante rare ;
  42. Salvia pratensis (sauge des prés) très connue ;
  43.  Scorzonera austriaca (Scorzonère d’Autriche) Grosse racine ; collet entouré de « fribrilles » 
  44. Stachys recta (Epiaire droite) fleurs blanc-jaunâtre fréquente 
  45. Stipa pennata très belle graminée remarquable par ses longs plumets ;
  46.  Tanacetum corymbosum (ex Leucanthemum corymbosum)(Marguerite en corymbe) espèce fréquente ; haute plante des bordures de chemin

 

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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 17:35

Rendez vous  sur le parking de la pépinière 67 chemin Morin à Clansayes.

Sortie animée par René Roux

 

EUPHORBIA f

 

ROSA

 

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 13:26
Gui en fleur sur un amandier en fleurs

Gui en fleur sur un amandier en fleurs

Fleurs de fragon sur sa "tige-feuille"

Fleurs de fragon sur sa "tige-feuille"

UN GRAND GROUPE DE BOTANISTES
UN GRAND GROUPE DE BOTANISTES

UN GRAND GROUPE DE BOTANISTES

Emblème de notre sortie: Gagea lutea

Emblème de notre sortie: Gagea lutea

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 17:12

Sortie botanique de mars 2019.

Guidée par René Roux.

RENDEZ-VOUS 14 HEURES Á CLANSAYES

aux  pépinières Heurtebise.

 

 

 Viscum album / Gui /Santalaceae

 Plante épiphyte et hémiparasite Les graines disséminées par les oiseaux poussent sur des feuillus, des pins et des sapins.

 

Ci dessous shéma flore de Coste

                                 

Viscum Album Photo René Roux 2019

 Ça colle fort....!

La glu, extraite de la pulpe visqueuse des baies du gui et de l'écorce des arbres parasités ,a longtemps servi à capturer les oiseaux vivants.
Mais aussi , dans les vergers du XIX siècle, à piéger les chenilles des arbres fruitiers.
 
La grive avale les baies entières.Puis elle  disperse les graines au cours de ses déjections.
La fauvette à tête noire, au gosier trop petit, ne déguste que la pulpe sucrée.
La mésange bleue, ramasse les graines au sol les graines germées.
extrait de la revue" notre temps" .....................
Fleur du gui Viscum album René Roux
Gagea lacaitaea

 

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 10:24

Cette année encore, nous passerons une soirée passionnante...

 

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 10:10

 

Ancêtre présumé de la laitue cultivée. Le groupe des feuilles est orienté verticalement, un peu comme un bouquet ou une gerbe..

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