03 Juin 2017

Clansayes

• Anthemis gerardiana ( Anthemis cretica subsp. geraradiana )

Anthemis de Gérard  F. Asteraceae ( rare )

espèce hémicryptophyte ( pendant la mauvaise saison les parties aériennes disparaissent ).

• Bromus squarrosus -Brome raboteux- F. Poaceae

( le lemme porte une arrête insérée très près de son extrémité, se pliant vers l'extérieur à maturité.)

espèce thérophyte ( plantes survivant à la mauvaise saison sous forme de graines )

• Malva sylvestris-Mauve sylvestre -F. Malvaceae

• Senecio gallicus-Seneçon de Gaule- F. Asteraceae
• Melica ciliata -Mélique ciliée- F. Poaceae
• Erigeron annuus- Vergerette annuelle -F. Asreraceae
• Sanguisorba minor -Pimprenelle- F. Rosaceae
• Koeleria vallesiana- Koelerie du valais- F. Poaceae

( milieux secs, reconnaissable à sa chaussette entourant la base )

• Ononix natrix- Bugrane jaune-F. Fabaceae
• Ononis minutissima- Bugrane très grêle-F. Fabaceae
• Linum tenuifolium- Lin à feuilles fines
• Melilotus neapolitanus- Trigonella- F. Fabaceae

Montjoyer

• Crepis albida- Crépide blanchâtre- F. Asteraceae
• Dianthus sylvestris- Oeillet des rochers- F. Caryophyllaceae
• Trinia glauca- Trinie commune- F. Apiaceae
• Rumex intermedius- Rumex intermédiaire- F. Polygonaceae
• Anthyllis vulneraria- Anthyllide vulnéraire- Fabaceae
• Inula spiraeifolia- Inule à f. de spirée- F. Asteraceae
• Lonicera etrusca- Chèvrefeuille d'étrurie- F. Caprifoliaceae
• Achillea odorata- Achillé odorant- F. Apiaceae
• Avenula bromoides- Avoine faux brome- F. Poaceae
• Carduus nigrescens subsp. vivariennis- Chardon du vivarais- Asteraceae
• Dorycnium hirsutum- Bonjeanie hérissé- F. Fabaceae
• Circium arvense- Cirse des champs- F. Asteraceae
• Viburnum lantana- Viorne lantane- F. Adoxaceae
• Leucanthemum vulgare- Grande marguerite- F. Asteraceae
• Jasminum nudiflorum- Jasmin d'hiver- F. Oleaceae
• Himantoglossum hircinum- Orchis bouc- F.Orchidaceae
• Bromus erectus- Brome dressé- F. Poaceae
• Lotus corniculatus subsp. delortii- Lotierde delort- F. Fabaceae
• Anthyllis vulneraria subsp. rubriflora- Antyllide à fl. rouges- Fabaceae
• Arabidopsis thaliana- Arabidopsis de Thal- F. Brassicaceae
• Torilis africana- Torilis des champs- F. Apiaceae ( poils sur un seul côté du corymbe )
• Geranium purpureum - Geranium pourpre -F. Geraniaceae
• Verbascum lychnitis- Molène lychnide- F. Scrophulariaceae ( étamines pâles, style orangé ).
• Amelanchier ovalis- F. Fabaceae
• Acinos arvensis clinopodium acinos- Calament des champs- F. Lamiaceae
• Cyanus triumfettii- Centaurée de trionfetti- F. Asteraceae
• Campanula rapumculoides- Campanule fausse raiponce- F. Campanulaceae
• Inula montana- Inule des montagnes- F. Asteraceae
• Bupleurum baldense- Buplèvredu mont baldo- F. Apiaceae
• Geranium colombinum- Geranium colombin- F. Geraniaceae
• Verbascum chaixii- Molène de chaix- F. Scrophulariaceae.
• Arenaria serpyllifolia- Sabline à f. de serpolet- F. Caryophyllaceae
• Trifolium alpestre- Trèfle alpestre- F. Fabaceae
• Filipendula vulgaris- Spirée filipendule- F. Rosaceae

Il existe environ une trentaine de critères de détermination des rosiers.

Les critères suivants sont  communs à la majorité des rosiers :2 sépales entiers, 3 sépales appendiculés, disques coniques.

• Rosa arvensis- églantiers des champs- F. Rosaceae

-Styles soudés glabres, pédicelle long et glanduleux, feuilles peu dentées,( 15 à 20 ), sépales entiers sans appendice, port rampant ou grimpant.

• Rosa micrantha- Rosier à petite fleurs- F. Rosaceae

-Style glabre, pédicelle glanduleux, odeur de pomme, feuilles très glanduleuses.

02 Avril 2017

Réauville-sablières

Terrain légèrement acidophile sur fond calcaire

• Androsace elongata -Androsace de Breitstroffer-Primulaceae

Espèce rare et protégée, sur liste rouge

• Holosteum umbellatum-Holostée en ombelle-Caryophyllacée

• Lamium amplexicaule--Lamier à feuilles embrassantes-Lamiaceae ( le lamier fait partie des fleurs "cléistogame", c'est à dire que la fécondation se fait à l'intérieur de la fleur qui à maturité ne s'ouvre pas)

• Arabisdopsis thaliana-Arabette des dames-Brassicaceae

(grâce à sa petite taille, son cycle de vie rapide de six semaines , sa résistance et sa capacité à s’autoféconder l'arabette des dames est un modèle dans le domaine de la génétique).

• Lathyrus cicera-Gessette_Fabaceae

se reproduit principalement par autofécondation

• Crepis sancta-Crépide de Nîmes- Asteraceae

• crepis vesicaria-Crépide à feuilles de pissenlit-Asteraceae

Crepis sancta et crepis vesicaria font partie des salades sauvages

• Prunus mahaleb-Bois de sainte Lucie-Rosaceae

Le nom de « Bois de Sainte-Lucie » trouve son origine d'un couvent de Minimes, Sainte-Lucie-du-Mont, situé sur les hauteurs de Sampigny (Meuse) où s'est développé au XVII^e siècle, un artisanat d'objets religieux fabriqués dans le bois de cette essence que l'on trouve abondamment aux alentours du couvent.

Utilisé comme porte-greffe car s'adapte à tous types de terrains.

• Myosotis arvensis-Myosotis des champs-Boraginaceae

Bois des Mattes

• Biscutella cichoriifolia-Biscutelle à feuilles de chicorée

Protégée en Rhone-Alpes

• Biscutelle valentina-Biscutelle de Valence-Brassicaceae

• Globularia bisnagarica-Globulaire commune

Plantaginaceae

• Iris lutescens-Iris nain-Iridaceae

• Genista villosa-Genêt poilu-Fabaceae

• Artimisia abrotanum-Arquebuse-Asteraceae

Cousine du genépi.

• Sinapis arvensis-Moutarde des champs-Brassicaceae

Le cours sur les "chatons" commence aux serres, René nous apprend à reconnaitre les chatons mâles et femelles des peupliers ainsi que les chatons d'autres espèces comme" le noisetier," l'aulne glutineux", "le saule cendré".

En botanique, le chaton est une inflorescence souple, généralement pendante, caractéristique de certains arbres appartenant aux familles des Salicacées, des Fagacées, des Bétulacées et des Moracées.

Ces plantes qui portent des chatons en guise de fleurs sont dites « amentifères » (le terme ament est en effet utilisé par les Anglo-saxons comme synonyme de chaton).

Il peut s’agir d’inflorescences simples, en fait des épis particuliers, comme chez le saule. Les fleurs mâles et femelles sont séparées : il y a des chatons mâles et des chatons femelles. Ils portent des fleurs simplifiées insérées à l’aisselle des bractées, sans périanthe (c’est-à-dire ni pétales, ni sépales), les fleurs mâles sont réduites aux étamines, et les fleurs femelles aux ovaires.

Dans d’autres cas, ce sont des inflorescences composées, comme chez le bouleau (où le chaton est un épi de cyme).

Les chatons apparaissent au tout début du printemps, généralement avant l’apparition des feuilles.

Les peupliers "alba ", "tremula, ", "nigra" sont dioïques, c'est à dire que mâle et femelle existent sur des pieds séparés.

> Populus alba / Peuplier blanc / Salicaceae

doit sont nom à la face blanc argenté de ses feuilles, son appareil racinaire peut atteindre 20m de diamètre, les racines superficielles drageonnent et les rejetons sont un phénomène gênant dans les parcs, cette riche ramification est mise à profit pour fixer les terrains sablonneux Les chatons mâles sont jaune-rouge, les chatons femelles sont jaune-vert.

Populus signifie " peuple " en latin, les feuilles dans le vent évoquant une foule qui se déplace

.fréquent sur les sols alluviaux, il pousse souvent en association avec des arbres aux bois tendre, saule, tremble.

Les chatons mâles sont rouges, les chatons femelles sont verdâtres.

il est connu pour ses feuilles qui frémissent tout le temps, il a tous les attributs d'un arbre pionnier ( semence abondante, pousse rapidement, dépérit tôt, s'adapte à n'importe quel type de sol, insensible au gel..) son bois blanc et léger est utilisé pour la fabrication de charpente.

On dit : " le peuplier peut plier "

Le peuplier grisard est une espèce hybride résultant du croisement entre le peuplier blanc et le peuplier tremble. On l'appelle également blanc de Hollande, ypréau ou franc-picard. Il vit au bord des étangs, des marais.

appelé aussi aulne noir ou verne

Alnus vient du celte " ian ", voisin des cours d'eau.

C'est un arbre des lieux humides

Les chatons mâles sont jaunâtres, les chatons femelles sont rouges, les femelles se transforment en cône ligneux. Chatons mâle et femelle sont sur le même pied.

Dissimination par le vent mais aussi par l'eau grâce à son enveloppe aérée.

Ses racines portent des nodosités contenant des bactéries fixatrices d'azote atmosphérique qu nourrit l'arbre et enrichit le sol.

appelé aussi aulne à feuilles en coeur

C'est une espèce héliophile qui craint la concurrence des espèces sociales

Pin originaire du bassin Mediterranéen, commun en France

Le pin parasol est présent dans le bassin méditerranéen, l'arbre, quand il est mature, est reconnaissable à son port caractéristique évoquant un parasol déployé (alors que son port est sphérique quand il est jeune). Sa graine, le pignon de pin, est souvent utilisée en pâtisserie.

Salix dérive du celtique "sal", prés de l'eau, car ces plantes aiment les milieux humides.

Arbrisseau de 2 à 6m

si le résultat de la longueur divisée par la Largeur est supérieur à 2cm = angustifolia

Arbuste de 1 à 5m à feuilles persistantes et alternes.

Rhamnus vient du grec " rhamnos " désignant différentes espèces d'arbustes épineux.

Il est caractéristique des garrigues.

Espèce voisine du nerprun

Plante épiphyte et hémiparasite

Les graine disséminées par les oiseaux poussent sur des feuillus, des pins et des sapins.

classé sur liste rouge

Ecologie : lieux sablonneux de la région méditerranéennne

Se différencie des autres grémils par ses petites fleurs blanches.

Les feuilles sont piquantes lorsqu'on les goûte.

C'est une plante ligneuse, grimpante, odorante, plus petite que la clématite des haie.

> Armeria ?

> Rumex intermedius / Rumex intermédiaire / Polygonaceae

Feuilles astées

• " que cachent les noms des plantes? " Anne Merry / naturalia
• "Guide de dendrologie" Marcel Jacamon / Engref
• "Arbres" Jaromir Pokorny / Grund

Thème de la sortie " les arbustes "

Serres Heurtebise:

La sortie commence aux serres par un temps magnifique ( environ 15° ).

Malgré une végétation tardive dû à un hiver un peu rude, nous observons quelques fleurs timides et René nous embarque le nez parterre dans un cours magistral sur les salades.

• Hypochaeris radicata-Porcelle- enracinée- Asteraceae
• Taraxacum erythrospermum-Pissenlit dent de lion-Asteraceae
• Crepis bursifolia-Crépide à F. de capselle-Asteraceae
• Crepis sancta-Crépide de Nîme-Asteraceae (cette plante est arrivée dans notre région vers la fin du 19ème siècle, elle est reconnaissable à ses tâches blanches sur les feuilles)
• Crepis vesicaria-Crépide à vésicules-Asteraceae ( il existe 2 espèces, l'une à odeur d'amande amère, on peut s'en servir dans la cuisine mais à faible dose car toxique et l'autre sans odeur, comestible, certains l'utilisent pour faire des caillettes)
• Lactuca serriola-Laitue scariole-Asteraceae ( comestible )
• Ranunculus paludosus-Renoncule de Sarde-Renonculaceae (rare)
• Raphanus raphanistrum-Ravenelle-Brassicaceae
• Capsella bursa-pastoris-Bourse à pasteur-Brassicaceae

( doit son nom à ses fruits en forme de bourse, c'est un excellent hémostatique et a un gout moutardé )

(toutes les brassicacées sont comestibles)

Deux véroniques:

• Veronica persica-Véronique de Perse-Plantaginaceae
• Veronica hederifolia-Véronique à F. de lierre-Plantaginaceae

Après avoir trouvé Senecio vulgaris, René nous explique la toxicité du seneçon de jacob :

En raison de la toxicité (pour les chevaux )mortelle du Seneçon, il est important de savoir reconnaitre la plante responsable dans les prés ou dans le fourrage, et de prendre les mesures nécessaires le cas échéant.

Seneçon de Jacob

L'intoxication se fait suite à l'ingestion du Seneçon dans le pré (toutes les parties de la plante sont toxiques), ou alors séchée dans le foin (la plante est plus appétente séchée). Les chevaux la consomment volontiers, surtout lorsqu'elle est en fleurs, en plein été.

La toxicité du Seneçon est due à la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont hépatotoxiques.

La toxicité est dose dépendante, c'est-à-dire qu'elle se manifeste suite à l'ingestion cumulée d'une certaine quantité de Seneçon, suite une période variable. La dose mortelle correspondrait à environ 3% à 5% du poids du cheval (soit 15 à 25 Kg pour un cheval de 500 Kg). L'intoxication est donc possible avec l'ingestion de 50 à 300g/j pendant 7 à 8 semaines, ou alors d'une quantité moindre sur une période plus longue .

Le plus souvent, l'intoxication est chronique : les signes cliniques n'apparaissent que plusieurs mois après l'ingestion, et parfois même quand le cheval n'est plus en contact avec la plante.

Un peu de science :

Anthocyane :

Les anthocyanes auraient un rôle protecteur pour la plante : en absorbant les UV, elles agiraient en bouclier pour l'ADN et les protéines cellulaires, défense partielle contre les virus, certaines bactéries et quelques prédateurs. De plus, leur couleur leur confère un rôle dans la pollinisation par l'attraction des espèces pollinisatrices.

Les anthocyanes ont un effet « désherbant » ?qui limite la concurrence pour le développement des graines des plantes qui en produisent..

Bois Lafayette ( commune de la Garde Adhémar )

Nous nous arrêtons devant une truffière et René nous fait un petit cours sur les différents chênes la composant.

• Quercus pubescens ou humilis

Chêne blanc ou Rouvre ou Blanc ou Truffier /Fagaceae

Caractéristique : le chêne est Marcescent : Les feuilles restent en place après s'être flétries (les feuilles ne tombent que quand les nouvelles arrivent)

• Quercus ilex-Chêne vert/Yeuse/Fagacea

Caractéristique : Feuilles persistantes, appelé parfois chêne faux houx.

• Quercus robur/ Chêne pédonculé/Fagaceae

Il produit des truffes 5à6 ans plus tôt que les autres chênes.

Le chêne pédonculé craint la sècheresse, pour cette raison il est de moins en moins utilisé.

Ses glands sont longuement pédonculés.

• Quercus coccifera-Chêne kermes ou des garrigues / Fabaceae

Un peu de science :

LE BRÛLE :

Cette absence total de végétation autour de l’arbre-truffier ( dû au mycélium, partie végétative du champignon ) est signe que l’arbre va être ou est en production, on dit que « la terre brûle » , effectivement les plantes ligneuses et les graminées qui végètent au voisinage de l’arbre vont subir un arrêt végétatif, vont s’étioler et ne tarderont pas à disparaître, laissant le sol complètement dénudé.

Le plus souvent une mince couche de mousse succède à cette disparition de toute végétation : c’est l’action Truffigéne.

Ce phénomène de disparition de toute végétation herbacée persiste pendant toute la période de production Truffière. C'est-à-dire pendant des années. Le Brûlé peut se déplacer, suivant la truffiére qu va chercher un drainage, un ensoleillement optimal, ou tout simplement suivre les racines de l'arbre. Mais la trufficulture n'en demeure pas moins un mystère, et les régles sont faites pour être brisées... Parfois il n'y a pas de "brulé", pas de pentes douces vers le sud, pas de jolis petits cailloux calcaires. Et pourtant des truffes.

Quelques arbustes :

• Phillyrea latifolia-Filaire à larges feuilles-Oleaceae

( le bois peu être jaune à l'interieur cela dépend de l'âge de l'arbuste )

• Rhamnus alaternus-Nerprun alaterne-Rhamnaceae
• Juniperus oxycedrus-Genèvrier cade-Cupressaceae

Nous observons un arbuste mâle ( pollen ) et un arbuste femelle ( fruits )Le cade est reconnaissable à ses deux lignes blanches sur ses feuilles ( ca2 ).

• Pistacia terebenthus-Pistachier terebinthe-Anacardiaceae

On extrait des galles une substance rouge utilisée pour teindre les laine

La galle du pistachier térébinthe amène la feuille à subir une mutation pour contenir les œufs de son parasite.

Les galles les plus courantes sur cette espèce sont causées par les pucerons Forda marginata, Forda formicaria et Baizongia pistaciae. La feuille transformée en énorme « corne » atteint 20 cm de long¹¹.

Bois des Mattes

Un peu d'histoire :

Ces bois ont été rachetés pour les rapatriés d'Algérie en 1962 pour planter des vignes.

René nous signale une plante rare :

• Biscutella cichoriifolia-Lunetière à F. de chicorée-Brassicaceae

Nous sommes dans un bois à arbres et arbustes majoritairement sempervirens composé d'arbustes à feuilles persistantes, genèvrier cade, filaire, nerprun alaterne, Lonicera implexa, Cotinus coggigria et Smilax aspera.

AIGUEBELLE

Nous arrivons à Aiguebelle en fin d'après-midi pour observer différents conifères. C’est Jean Claude Heurtebise, connaisseur des espèces horticoles qui prend le relais

• Abies nordmannania-Sapin de Nordmann-Pinaceae
• Chamaecyparus-Cypres Cyprès de Lawson ou faux cyprès-Cupressaceae
• Prunus laurocerasus-Laurier-cerise Rosaceae

un peu de science:

Ressemblant à des bactéries, les mycoplasmes sont transmis par les insectes piqueurs-suceurs tels que la cicadelle.

Très présent au Sud de l'Europe, ils occasionnent des symptômes de phyllodie se traduisant par la montée de tiges florales en pousses feuillées.

> Les mycoplasmes ou mollicutes phytopathogenes

Jusqu'en 1967, quelques maladies étaient attribuées à des virus, bien qu'aucune particule virale n'ait pu être décelée chez les plantes malades. Compte tenu des méthodes d'observation et de détection, cette hypothèse était cependant la plus probable.

En 1967, il fut définitivement démontré que les virus n'étaient nullement responsables.

A cette date, grâce à l'avènement de la microscopie électronique, des spécialistes identifièrent dans le phloème de plantes malades des structures polymorphes qui étaient absentes dans le phloème des plantes saines. Les structures observées présentaient une certaine ressemblance avec des micro-organismes procaryotes, les mycoplasmes, connus de longue date chez les animaux comme agents infectieux ou comme saprophytes sur les muqueuses.

Ces mycoplasmes ressemblent à des bactéries à la différence près qu'ils sont dépourvus de paroi. On les situe en général entre les bactéries et les virus.

Consécutivement à cette découverte, de nombreuses maladies d'origine "inexplicable" ont été attribuées à ces organismes du type des mycoplasmes encore appelés mollicutes.

Ces agents sont très polymorphes et impliqués dans de nombreuses maladies aux symptômes parfois très différents. Par contre, du fait de leur organisation, ces mycoplasmes ne peuvent évoluer que dans certaines niches cellulaires particulières de l'hôte, les cellules du phloème en l'occurrence.

> Mode de transmission

Les mycoplasmes phytopathogènes sont véhiculés d'une plante malade vers une plante saine par les insectes piqueurs-suceurs. Les insectes de la famille des Homoptères, comme les cicadelles, sont fréquemment impliqués.

Les cicadelles, en aspirant la sève élaborée d'une plante malade, prélèvent également les mycoplasmes qui s'y trouvent. La transmission d'un mycoplasme par cicadelle est de type circulant et persistant. Elle ne s'effectue qu'après une période de latence qui correspond à la circulation et à la multiplication dans l'insecte. Ainsi, le vecteur reste infectieux toute sa vie. Le mycoplasme n'est toutefois pas transmis à la descendance.

Aucun mycoplasme ne peut être transmis par voie mécanique de plante à plante, ni par les semences.

> Les symptômes observés

Les données recueillies ne sont pas spécifiques au cyclamen, car la plupart des données bibliographiques se contentent d'énumérer les symptômes par grandes familles de plantes. Ils provoquent des maladies appelées mycoplasmoses, qui se manifestent par des symptômes très divers.

On constate dans la plupart des cas l'un ou plusieurs des symptômes suivants :

• des jaunisses
• des anomalies diverses du développement telles nanisme, polyphyllie, balais de sorcières prolifération (développement anormal des bourgeons axillaires)
• des perturbations de la couleur telle la panachure
• des perturbations de la morphologie des fleurs : virescence (retour à l'état végétatif des pièces florales), phyllodie (allongement du gynécée en pousses feuillées)

La sortie se termine dans la convivialité autour d'un thé chaud et de petits gâteaux. Un grand merci à René et à Jean Claude pour cette très belle sortie, la première de l'année.

Depuis une quarantaine d’années nos connaissances sur les arbres ont progressé de manière significative. L’objectif de cette présentation est de faire un point et d’échanger sur ces récentes avancées qui changent notre vision de l’arbre.

Découvrir, s’étonner, appréhender une autre façon d’être vivant, découvrir ou de redécouvrir un être qui nous semblait si familier.